Ce que le 11 mars signifie pour nous victimes du terrorisme

Le 11 mars, l’histoire qui nous unit est construite autour d’une folie où la bêtise humaine et l’obscurantisme de l’esprit se travestissent pour se légitimer. Nous souhaiterions que cette date s’instaure, non seulement comme une journée pour être celle de la mémoire, mais aussi comme celle du renouveau.
DUBRAY

Aujourd’hui nous inscrivons le 11 mars dans notre calendrier républicain. Puisse cette date être celle de la mémoire mais aussi du renouveau.

Une date pour une journée d’engagement national contre l’abîme de l’oubli.

Une date pour honorer la mémoire d’enfants, de femmes, d’hommes, massacrés, broyés au plus profond de leur corps ou de leur âme sur le sol français ou dans toute partie du monde où l’un de nos compatriotes a été la cible de la barbarie du terrorisme.

Le 11 mars, l’histoire qui nous unit est construite autour d’une folie où la bêtise humaine et l’obscurantisme de l’esprit se travestissent pour se légitimer.

Nous souhaiterions que cette date s’instaure, non seulement comme une journée pour être celle de la mémoire, mais aussi comme celle du renouveau.

Nos souffrances, nos tragédies personnelles bercées par une rengaine “NE JAMAIS OUBLIER,  NE JAMAIS LES OUBLIER” ont dessiné notre combat.

Nous le redisons, se rappeler d’hier n’a de sens que si l’on regarde vers demain.

Plus qu’hier, moins que demain, il nous est essentiel d’envoyer un message d’amour, de paix, de fraternité et de rappeler qu’aucun homme n’est au-dessus de l’autre.

Tout individu a droit à la vie, à la liberté sous toutes ses formes.

La liberté, l’égalité, la fraternité doivent rester l’essence même de nos sociétés et de notre vivre-ensemble.

Aujourd’hui, nous citoyens du Monde Entier, avons une tâche essentielle, éviter que le monde ne se défasse.

 

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