Les Hommes ne traversent pas l’Histoire, les Hommes font l’Histoire.
Mémorial des Anges a œuvré à l’inscription d’une date dans le calendrier républicain en hommage aux victimes du terrorisme. Dès 2020, la date du 11 mars a été retenue et de ce fait, l’hommage du 19 septembre, organisé par l’AFVT et la FENVAC, aux Invalides n’a plus eu lieu d’être.
Depuis cette date, Mémorial des Anges participe, à côté d’autres associations de victimes du terrorisme en collaboration avec la Présidence de la République, à l’organisation de cette journée nationale.
Pour nous, le 11 mars doit être une date pour une journée d’engagement national contre l’abîme de l’oubli.
Une date pour honorer la mémoire d’enfants, de femmes, d’hommes, massacrés, broyés au plus profond de leur corps ou de leur âme sur le sol français ou dans toute partie du monde où un de nos compatriotes a été la cible de la barbarie du terrorisme.
Une journée pour ne jamais oublier que le 11 mars, l’histoire qui nous unit est construite autour d’une folie où la bêtise humaine et l’obscurantisme de l’esprit se travestissent pour se légitimer.
Notre volonté la plus profonde, que cette date s’instaure non seulement comme une journée pour être celle de la mémoire mais aussi comme celle du renouveau.
Nous le réitérerons sans cesse, se rappeler d’hier n’a de sens que si l’on regarde vers demain.
Notre souffrance, nos tragédies personnelles nous on ont assigné une mission, « empêcher que le monde ne se défasse ». Plus qu’hier moins que demain, il est nous est essentiel d’envoyer un message d’amour, de paix, de fraternité et de rappeler qu’aucun homme est au-dessus de l’autre.
Le fond de notre pensée nous souhaitons le faire entendre à travers des extraits de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui est l’essence même de notre vivre ensemble :
Article 1.
Tous les humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2.
Article 3.
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Article 19.
Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
Article 27.
Article 28.
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
Article 30.
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés »