Un galet tricolore sur le bureau du Président Macron

Le 14 juillet 2017  » Le Galet de L’Himalaya » avait été offert au Président de la République E.Macron. Aujourd’hui il trône sur son bureau à l’Elysée . Ce galet est Candeur, Amour, Magie, Espérance. Un hymne à la vie. Le « Galet de l’Himalaya » doit nous permettre d’assumer notre mémoire, de comprendre nos lendemains et de justifier nos espérances.
galet macron

Vous avez peut-être remarqué un détail particulier dans le bureau du Président de la République lors de son interview télévisée. Un galet tricolore comme ceux qui ont été déposés au sommet de l’Himalaya e hommage aux victimes de l’attentat de Nice.

Bleu, blanc, rouge. Tel un drapeau français, ce petit galet semble être un presse-papier classique. Pourtant, à Nice, on sait qu’il n’est pas un modeste cadeau d’enfant bricolé comme les autres.

Ce galet posé sur une pile de livres sur le bureau d’Emmanuel Macron au Palais de l’Elysée est bien une de ces pierres peintes dans le cadre du projet « 86 galets sur l’Himalaya ».https://youtu.be/_6Wmut6f36k

Ce cadeau a été fait au Président de la république par Anne Murris un an après le drame.

« J’ai offert ce galet à Monsieur Macron le 14 juillet 2017 suite à la demande de Georges-François Leclerc, préfet des Alpes-Maritimes qui était lui-même séduit par le projet » se souvient Anne Murris.

Le président semblait alors très touché par ce présent et le projet. Il « avait promis de le garder précieusement ».

Ce dimanche soir, la maman de Camille Murris disparue dans l’attentat de Nice est elle-même touchée par l’image de son modeste petit présent sur le bureau présidentiel.

« Il m’avait dit que ce cadeau avait de l’importante pour lui, certains m’avaient dit qu’il s’agissait alors d’une formule de politesse… Il doit recevoir des cadeaux plus précieux… Mais le voir ainsi mis en valeur sur son bureau, c’est une belle reconnaissance, une marque de respect vis à vis de nos victimes. »

Anne Murris a porté pendant six mois le projet des « 86 galets pour l’Himalaya ». Pour elle, au-delà de la performance des marcheurs qui ont déposé sur le toit du monde des pierres prélevées sur la plage à Nice et marquées au nom des 86 victimes, ce projet est « un trait d’union entre l’Orient et l’Occident. Ces galets viennent de le Méditerranée, ce n’est pas rien. » 

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