Christian Estrosi a fait voter, lors de la dernière séance du conseil municipal, une délibération afin d’ »approuver le principe de faire appel à un bureau d’études pour définir le concept et la dénomination du projet et établir un cahier des charges…
Pour le maire de Nice, un tel centre participerait au devoir – nécessaire – de mémoire. « Il permettra de perpétuer la mémoire des victimes, mais aussi de mener un combat pour la défense de nos valeurs universelles et de la démocratie. »
Il s’agira aussi « de sensibiliser les générations futures, leur transmettre un message d’espoir, d’espérance et de fraternité. »
Une réflexion que la Ville a menée avec les représentants de l’association Promenade des anges.
Ce centre, s’il voit le jour, pourrait être créé en partenariat avec la Ville, l’État, la Fondation de France avec l’aide du mécénat privé.
Dominique Boy-Mottard se félicite d’une telle initiative « qui va au-delà de la nécessaire mémoire et de la légitime solidarité avec les victimes de l’attentat du 14 juillet. » Cependant, l’opposante PRG se demande si « le recours à un bureau d’étude est bien nécessaire alors que nous avons sur place et dans nos murs un personnel dont on peut penser qu’il aurait toute compé- tence pour mettre en œuvre ce projet. »
Sans oublier, dit-elle, « les acteurs de terrain: police municipale, personnel des écoles, professionnels de la prévention spécialisée, bénévoles de l’éducation populaire qui vivent au quotidien le phénomène de radicalisation. »
De son côté, Juliette Chesnel-Leroux (EELV) a indiqué que « toutes actions permettant de prévenir les drames comme celui que notre ville a connu, ont notre écoute bienveillante. » La conseillère municipale écologiste souhaiterait que ce lieu d’information et de documentation soit aussi « un outil de prévention par l’éducation. »
La conseillère municipale d’opposition nuance son propos: « Nous vous demandons que le message porté par ce lieu ne soit pas porteur de haine et de vengeance, ni de discrimination envers certaines populations de certains quartiers de notre ville. »Mais qu’il porte, au contraire, « les expériences positives du vivre ensemble et de l’exercice de la démocratie. »