L’enquête sur d’éventuelles failles de sécurité, lors de l’attentat du 14 juillet à Nice, progresse. Deux juges d’instruction niçois ont entendus des policiers municipaux et nationaux. Plus récemment, l’ex-directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes a été placé sous statut de témoin assisté. Pour les victimes, c’est important que les magistrats entendent les personnes chargées de la sécurité le 14 juillet. « Il faut que tout le monde soit entendu », nous a dit notre invitée Anne Murris.
Quant au projet de mémorial-musée et de centre européen de recherche sur le terrorisme et la prévention de la radicalisation, que porte Anne Murris, elle aimerait qu’il soit implanté à Nice. Le président de la République est séduit par l’idée, un comité de pilotage est en place depuis janvier, présidé par un historien, mais la présidente de l’association Mémorial des Anges craint que la capitale, Paris, soit choisie pour l’accueillir. Elle aimerait être davantage soutenue par les autorités locales, que les Niçois meurtris par l’attentat se saisissent du projet, pour qu’il ne soit pas récupéré par des hommes politiques.